AU GENTIL CLUB

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UN JOUR UN PAYS D’INDIGENTS INDIGENES

 

JE M’Y TROUVE TRES TRES RICHE SOUDAIN

 

C’EST A MON TOUR D’AVOIR DES NEGUES

 

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ILS CHANTENT MA BLANCHEUR D’EUROPE

 

DONNENT LE BOIRE LE MANGER

 

ILS ESSUIENT MES PETITS BESOINS

 

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MOI J’AI PAS LE DROIT DE LE FAIRE

 

ILS ME MEPRIZERAIENT PARDI

 

NE SONT-ILS PAS DE BONS NEGRES

 

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jE M’ENNUIE LES REGARDANT

 

TURBINER A MON SERVICE

 

ET POUR ME PASSER LE TEMPS

 

QUELQUEFOIS J’ASSOMME

 

UN NEGRE DE SOMME

 

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LARMES NOIRES DU DELICE

 

ILS ESCLAVENT JUSQU’AU BOUT

 

ILS AMBRASSENT MA CUHISSE

 

COURBANT LE DOS SOUS MES COUPS

 

PIF PAF ÇA GICLE ET POGROME

 

MES BONS NEGRES ME BLANCHISSENT

 

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J’AI Z’ECRIT STEU MELODIHEU

 

POUR CHANTER LA COLONIHEU

 

MA DOUCE VIE DE LA-BAS

 

NOMBRIL SOUS LES COCOTIERS.

 

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NAIGRERIES, Dharwar, (Ravindra Press, 1973), Au Gentil Club, p. 39-41.