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Pêches (de vigne) au vin blanc

vendredi 15 août 2014, par Robert Vigneau

Elles sont arrivées, les vraies pèches de vigne ! A table !

Pêches à l’esbroufe, oui ! Vous impressionnerez votre belle-mère et régalerez vos hôtes avec ce dessert facile à réaliser…

Léger, goûteux, bon marché et pratique, à préparer d’avance car il se sert rafraichi. Pour le réussir, n’utilisez que des produits de qualité. Les pêches de vigne, rubis, feront merveille. Sinon, prenez des pèches blanches mais fermes, à point.

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II faudra pour 4 personnes : 5 minutes de préparation, 15 minutes de cuisson (5 en autocuiseur) et…

• 8 pêches ( de vigne, de préférence)

• 150 gr de sucre en poudre

• 5 dl de bon vin blanc (aligoté, par exemple…)

• 1 pincée de cannelle en poudre, 2 clous de girofle et un tour de poivre

• 2 tiges de menthe fraîche.

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Action !

• Pelez les pêches (facile, en les plongeant quelques secondes dans de l’eau bouillante).

• Disposez les pêches dans une casserole (ou dans votre Cocotte-Minute), ajoutez le sucre, la cannelle, les girofles, le poivre et le vin blanc.

• Couvrez. Faites cuire une quinzaine de minutes (ou cinq minutes sous-pression).

• Dressez les pêches dans un saladier, laissez réduire le sirop 2 minutes avant d’en napper les fruits puis portez au réfrigérateur.

• Avant de servir, parsemez les pêches de la menthe fraîche ciselée.

Ne faites pas comme moi : n’oubliez pas une lichette de sorbet (le cassis fera merveille) et un biscuit genre crêpe suzette pour donner à votre dessert un tralala de chef étoilé.


L’ami Daniel Hogan me félicite américainement car il y a 245 ans naissait un jeune Napoléon chez les corses Buonaparte. Ce qui à Brooklyn se célèbre d’un coup de pizza, pardi !

Buon appetito ! Mon sentiment ? En ligne le 2 décembre …


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, Bien normal qu’après l’abricotier du coin de la vigne de Pépé Félix je vous ressuscite son complice le pêcher qui à quelques pas de lui, ombrageait le carré de clairette.

Ces deux arbres s’entendaient comme larrons en vigne : comme beaucoup de fruitiers, il ne croulaient de fruits qu’une année sur deux mais avaient l’obligeance de relayer les récoltes de telle sorte que Mémé en avait toujours de pleins paniers pour nos confitures. Seulement, nous avions en alternance un hiver à tartines à l’abricot pour le quatre heures, un hiver à desserts de pêches pour le souper. Oui, car le bonheur des pêches se consommait plutôt en dessert, allez savoir pourquoi, au dîner sur l’assiette retournée pour économiser la vaisselle car on tirait l’eau du puits.

- Je les ai bien dressés, mes arbres ! fanfaronnait Pépé. Ils conjuguent rendement et repos. Tu vois, fiston, voilà la vérité du stakhanovisme, il convient même au végétal !

Car Pépé, stalinien enthousiaste, glissait du communisme soviétique jusque dans ses coups de sécateur !